mercredi 12 avril 2017

Rencontre avec un pigeon voyageur 05/07/2011


SOS - Pigeon en détresse- 05 juillet 2011

             
 Coïncidence et hasard
Il est 17 heures ce jeudi 07 juillet 2011 quand, avec ma compagne Claudie nous rentrons chez nos amis où nous y sommes depuis quelques jours en vacances, nous aperçûmes dans la petite cour devant la maison un pigeon magnifique, bagué et apparemment exténué. Il se laisse facilement prendre, son cœur bat très vite. Je comprends que ce pigeon s’est égaré et qu’il faut agir vite.
Seconde coïncidence salvatrice
A 8 kms de notre lieu habite un ami nommé Gérard qui depuis fort longtemps élève des pigeons voyageurs sous l’œil non moins aguerri de Micheline son épouse. C’est un passionné et redoutable concurrent lors de divers concours sur les lâchés de pigeons. Je l’appelle en espérant qu’il soit chez lui. Gérard est là et attentif à mon récit. Il me propose de lui apporter au plus vite ce pigeon "égaré".

   5 minutes plus tard, il prend en compte le pigeon, l’analyse comme le ferait un vétérinaire, s’enquiert de prendre les coordonnées du propriétaire qu’il appelle aussitôt pour le rassurer et établir un protocole de lâché du pigeon.. En fait, le pigeon appartient à une femme de Perpignan qui comme lui, élève et partie aux concours de pigeons voyageurs. Elle affiche verbalement son remerciement et son bonheur d’avoir des nouvelles de son "poulain" ! De suite après, Gérard met le pigeon dans une volière où sont regroupés divers pigeons chacun avec son histoire, blessés, égarés. Depuis 14 ans que j’élève des pigeons, je n’ai jamais vu un pigeon aussi affamé. Notre pigeon ignore ses hôtes et commence à picorer les aliments mis à sa disposition sans discontinuer.
Le lendemain, après une fringale assouvie, des réserves suffisantes et une bonne nuit, le pigeon est relâché par Gérard pour le parcours incroyable de Canchy dans le Calvados à Perpignan soit 795 Km rien que çà ! Le pigeon arrivera dans sa volière le jour suivant.
Gérard, Micheline, Claudie et moi étions heureux d’apprendre la nouvelle.

LES PIGEONS à JO

  

"chez JO"



























"LEA" une tourterelle que j'ai sauvée en juillet 2007
Depuis, nous sommes inséparables
Elle fut une "maman" remarquable 










       Le pigeon Biset paraît être la souche de toutes les variétés domestiques. Ces variétés sont nombreuses et pour mieux s’en convaincre, il suffit de visiter le Musée vivant de la Basse Cour de Norolles.
       Les races de pigeons comestibles, se distinguent par leur aptitude à s’engraisser. Il en existe une vingtaine parmi lesquelles : le pigeon romain, le Montauban, le Mondain, le Maillé de Caux, le Carneau et le Biset, évidemment. Le Carneau est incontestablement l’une des races dont les qualités répondent le mieux au double objectif d’un élevage familial : le plaisir de la table et l’agrément d’une volière. Il est de couleur rouge ou jaune et a une croissance rapide. Sa chair est succulente. C’est aussi un excellent reproducteur. A cet égard, le pigeon est monogame et la femelle pond 2 à 3 oeufs à raison de 3 ou 4 pontes par an.
       Facile à nourrir, peu bruyant, produisant une viande riche et fine, le pigeon convient bien aux possibilités d’un élevage familial. Jadis, il donnait à la ferme des bénéfices importants à condition qu’il ait liberté, logement et hygiène. Elevé en semi-liberté, il trouvait dans la campagne et les cours de ferme à peu près toute la nourriture dont il avait besoin. Mais on lui reprochait d’être la cause de dégâts parfois considérables. Considérés comme nuisibles dans de nombreux départements, des arrêtés préfectoraux ordonnaient la fermeture des colombiers à des époques précises. Désormais, c’est en volière qu’on l’élève.
       Les pigeons se nourrissent de blé, d’orge, de sarrasin, de maïs, de fèveroles, chènevis et vesces, de marcs (pépins de raisin ou de pommes) et de pommes de terre cuites. Les pigeonneaux peuvent être gavés. Ils sont alors nourris manuellement 3 à 4 fois par jour.




Le pigeon voyageur

        Le pigeon voyageur est un oiseau de l’ordre de colombiformes, de la famille des pigeons et tourterelles, dont il existe 285 espèces. * Son plumage dense, son corps et sa musculature adaptés, font de lui un voilier capable de parcourir 800 km sur la journée.
     Il vole à la vitesse de 50 km/h avec fort vent de face et peut atteindre 120 km/h par fort vent poussant. * Certaines races de pigeons d’élevage peuvent à peine voler. A l’inverse, le pigeon voyageur est sélectionné depuis longtemps pour sa résistance et ses capacités pour la course. * Il en existe de toutes les couleurs : bleu, roux, blanc, noir... La couleur ne détermine pas la performance.
       * Le pigeon est monogame. Souvent, la femelle est plus petite que le mâle. On dit que le mâle roucoule. * La femelle pond deux oeufs par mois. Les parents les couvent 20 jours, puis ils nourrissent leurs petits pendant environ 4 semaines.
       A ce stade, les jeunes pigeons deviennent indépendants.

         Le pigeon voyageur fait 50 cm d’envergure et pèse 450g (en moyenne) ; ces indications ne sont pas déterminantes. Il peut vivre 25 ans. *
      La tête est plutôt ronde, avec un bec assez court et solide. Le nez, ce sont les morilles blanches (caroncules) qui ornent le dessus du bec. Les narines sont au pied des morilles. Les morilles sont en général plus petites chez les femelles et les jeunes pigeons. * L’œil du pigeon est rond. La surface des paupières est plus ou moins importante. La coloration de l’iris est variable. * La poitrine est large. Les ailes sont longues et le bout des ailes au repos n’est pas loin de la pointe de la queue.

      Quand le pigeon est normalement nourri et en bonne santé, le corps est bien rond. * Les pattes sont rougeâtres, couvertes d’écailles. La patte du pigeon pose sur trois doigts à l’avant et un doigt derrière.